Deux informations : (a) j’aurais aimé être plus court ; emporté par le plaisir à vous relayer ce récit, j’avais même fait à l’origine un audio de 40 minutes. Je l’ai donc coupé pour que ce soit plus sobre … Ces coupures expliquent la présence parfois d’un ou deux sons bizarres, ou bien le sentiment qu’une phrase peut manquer (par exemple je parle au début de “je” … on ne peut pas comprendre pourquoi je le fais si on ne sait pas que j’ai coupé une phrase disant que l’auteur avait rédigé son ouvrage à la première personne du singulier) ; (b) d’autre part, comme je le dis brièvement, je pars de l’idée que même si ce récit n’est pas une vraie autobiographie, il est écrit par quelqu’un de la même période, qui a souvenir en partie de ces événements, qui relate des faits historiques … et qu’il exprime ce que pouvait voir et ressentir un chrétien de cette époque. Je n’ai donc pas oublié, même au moment où je reprends les phrases, que ce n’est pas un récit d’un vrai témoin. Je pars du principe que c’est un récit qui pourrait être celui d’un témoin, un récit qui dit ce qu’un chrétien de l’époque pouvait ressentir et qu’il nous rend l’atmosphère d’une époque. C’est à ce titre que je le reprends et que je nous propose de l’entendre et de le méditer. Je me saisis du récit pour nous faire sentir que notre situation présente a été traversée par d’autres croyants, et mon intention est de nous demander où nous voyons la main de Dieu dans notre histoire à nous.
L’ouvrage : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-classique/Journal-de-l-Annee-de-la-Peste